Réflexion sur le no-kill

[RCA]

Un excellent article sur le web, bien écrit et bien pensé :

http://www.naturellement-peche.info/meditations-sur-la-peche/le-cri-du-poisson

Qu'en pensez vous ?

[bouguenec]

Je suis d'accord avec le papier, le "no kill" s'apparente des fois à une religion.
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Bouguenec

[mismette]

Même si pour un pêcheur confirmé et conscient on enfonce des portes ouvertes... cet article est, je trouve, très réaliste et bien écrit!

On pourrait pousser le vis et créé des sous classes de no killiste!

- le release man qui ne sort pas le poisson de l'eau (ultra),
- le mouille main et photo rapide (le modéré)
- l'abruti qui passe deux heures à refaire sa mèche avant la photo (le bouffon)!

C'est pas mal non plus comme analyse ça tiens!

Je pense avoir fait partie des 3 catégories à mes heures de gloire! et oui quand je regarde des photos de quand j'étais jeune, le nombre de clichets de pin's de sandre que j'ai pu faire... j'ose plus sortir mes albums!

Bref, vive la cohérence!
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Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!!

[bertrand]

moi je suis dans la catégorie des modérés, mouille main + tapis de réception et photo rapide.
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Mon Blog: http://tfrcarnassiers.canalblog.com/

[rabiere]

pas mal comme article
le seul risque du no-kill est qu'il ne faut pas tomber dans l'extrémiste non plus, en disant que tous ceux qui font pas du no-kill à 100% ne respectent pas le poisson car ça divise encore plus ceux qui souhaitent préserver les populations piscicoles alors qu'ils ont la même vision des choses les 3/4 du temps.
Si tous les pêcheurs avait la notion de pêche raisonnée déjà comme minimum, on aurait presque plus de débats de raréfaction de poissons,... mais on en est encore loin

[bertrand]

c'est pas faux
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Mon Blog: http://tfrcarnassiers.canalblog.com/

[labra07]

Excellent article c'est certain mais il y a longtemps que je ne me masturbe plus les méninges avec ce genre de réflexion. Étant aussi pêcheur à la mouche c'est le genre de discours que j'ai déjà entendu sur les divers forums ayant attrait à cette technique avec les mêmes sons de cloche. Celui qui culpabilise tout d'un coup en se disant, mais quel con je suis car je fais souffrir le poisson, ben faut qu'il arrête tout de suite de pêcher. Je ne suis pas un total no killiste. Si je veux manger un sandre ou une truite dans ma saison je le fais sans aucun problème de conscience. Dans une époque lointaine, j'ai 55 ans, je tuais tout ce que j'attrapais sans me poser la moindre question. Maintenant et depuis longtemps déjà je relâche 98% de mes prises voire 100% certaines années. Si j'avais commencé à me soucier du fait de savoir si le poisson souffre ou pas il y a longtemps que j'aurai arrêté. Le problème est de ne pas faire n'importe quoi avec ses prises. Il y a des poissons qui supportent moins que d'autres les manipulations et le temps de mise au sec, il faut simplement faire les choses intelligemment. Pour finir j'ai participé a une étude sur l'Ombre Commun avec Henry Persat qui est une pointure sur le sujet. Il me disait en schématisant que le poisson ne posséderait pas le neurone de la douleur. En schématisant je dis bien Les pêcheurs de brochet doivent avoir pleins d’anecdotes de poisson ayant cassé et revenant se faire pendre cinq minute après. Soit la mouture qu'ils dans la gueule ne les font pas souffrir soit ils sont complétement barge. Ça j'en doute quand même un peu.

[nanard07]

Comme beaucoup je trouve cet article excellemment bien rédigé et construit. C'est relativement rare lorsqu'on parcourt les forums, revues ou autres blogs de pêche à la ligne.
L'idée de départ de l'auteur est, s'il y avait besoin de le faire, de casser un mythe, celui du pêcheur dit « nokill ». L'auteur s'y emploie je trouve avec pertinence, dénonçant une certaine forme d'intégrisme et donc d'intolérance. La démonstration semble imparable et sans faille apparente, les arguments employés faisant souvent « mouche »...
Sur le fond et avec le recul, je m'aperçois qu'un malaise s'installe quand même au fil de la lecture. Je suis presque sur que certains ont du ressentir cela, c'est le cas pour moi en tout cas. En effet, à force de vouloir montrer que la pêche en nokill n'est pas aussi « soft » qu'elle voudrait bien le faire paraître, l'auteur s'enlise peu à peu , sans que l'on sache si c'est volontaire ou pas, dans un procés de la pêche tout court. A un point que l'on est en droit de se demander si cette personne pratique ce loisir aujourd'hui encore...