Prise du poisson

[NDE]

Je crois que j'ai trouvé!

http://www.camo-tackle.de/lindy-gant-de-pecheur-gauche-taille-lxl-p-833.html

Merci encore

Pour la Scandinavie j'attends d'avoir des photos.

A+

Nico

[Benmatt77]

Je vous mets un article que j'avais écrit pour mon blog et le club carna 77. Il n'y a aucune prétention dans mon savoir faire. C'est plus l'inverse, j'avais de gros soucis de "culpabilité" en manipulant les poissons, et j'ai voulu à l'époque partager mon expérience avec d'autres débutants, afin qu'il gagne du temps par rapport à moi et qu'ils abiment moins de poissons que moi.




Il est tellement simple de rentrer bredouille que je ne vais pas vous faire un article pour vous expliquer comment faire.

Je voulais juste faire un pense-bête, pour débutant sans aucune autre prétention, de tout ce qu’il ne faut pas faire quand on sort un poisson de l’eau, si on tient à l’y remettre dans les meilleures conditions pour lui et surtout en espérant retomber dessus avec quelque centimètres de plus.

Allez on est parti pour quelques explications, je tiens juste à rassurer ceux qui ont le poil qui se dresse facilement, les photos qui servent à illustrer mes propos n’ont pas été faites pour les illustrer, c’est mes premières photos et les bêtises viennent naturellement avec.

Voici donc la première image.



La première bêtise à ne pas faire, si votre prise est petite, c’est de la sortir de l’eau sans support. Une épuisette (si possible à mailles fusionnées ou en caoutchouc) ou un Fish Grip tournant (en soutenant ensuite le poisson sous le ventre de l’autre main) aurait été les bienvenus pour sortir le poisson de l’eau. La deuxième bêtise de cette photo c’est de maintenir le poisson par le bas de ligne pour la photo. Allez on regarde la suivante.



Quand enfin on pense à épuiser son poisson, pour lui faire prendre un bol d’air, on le décroche et on se dit que l’on va faire la photo. Sauf que pendant ce temps là, on laisse le poisson en dehors de son élément, sur un sol plus ou moins sec, et celui-ci se débat en laissant au sol écailles et mucus.
Tous les poissons ont des écailles ou un « cuir » leur permettant de parer les agressions physiques extérieures mais dans l’eau. Cette armure est dotée d’un mucus plus ou moins abondant, tout le temps gluant, qui les protège des bactéries et parasites contenus dans l’eau. Le mucus est secrété par des glandes. Il peut arriver que les poissons aient beaucoup plus de mucus sur leur corps qu’à l’habitude, c’est juste que leur corps réagit à un facteur extérieur, de type bactérie ou pollution et il se défend.
En plus du rôle de barrière antiseptique, ce mucus favorise la vitesse du poisson dans cette matière que l’on appelle l’eau en agissant comme une sorte de lubrifiant.

Quand on sait tout ça, on se dit que le meilleur moyen de faire une photo, c’est de tenir son poisson, comme ça



Bah oui ! Mais là aussi, on fait des erreurs, ma main n’a pas été trempée dans l’eau de laquelle je sors le poisson, donc j’enlève le mucus du poisson et en plus je lui refile mes bactéries. De plus il faut faire attention à ne pas trop serrer pour ne pas écraser les organes internes qui se trouvent rassemblés juste derrière la tête.

Ou alors de le prendre en photo, comme ça :



Sur cette photo, le brochet est posé sur un torchon sec, donc il aspire le mucus. Il faut toujours manipuler un poisson avec les mains ou avec un torchon humide. Si ce torchon avait été lavé avec une lessive, il aurait aussi détruit le mucus car dans beaucoup de savon, le détergeant est trop agressif. Le chiffon que j’utilise est donc lavé à l’eau claire, et il sèche à l’air libre.
Et oui, je vous mets au défi de rentrer un torchon qui sent bon le poisson, dans un sèche linge avec le reste de la lessive de votre femme.

Je ne m’attarde pas sur le décrochage de l’hameçon qui est souvent le plus délicat pour ne pas blesser plus un poisson. Une pince et un bâillon (pour maintenir la gueule ouverte) sont nécessaires pour que tout se passe le mieux du monde pour vos doigts et votre poisson. L’autre possibilité c’est la prise à la main sous les ouïes, qui oblige le poisson à ouvrir la gueule pendant qu’on décroche l’hameçon à la pince avec l’autre main, cela demande un petit apprentissage mais c’est très efficace.



La pince et le bâillon sont là pour vous servir d’exemple, c’est pas la publicité gratuite.




L’idéal est d’avoir écrasé l’ardillon de l’hameçon si vous voulez faire le chemin inverse sans difficultés et sans blesser plus le poisson.

Bon maintenant que vous savez qu’il vous faut de quoi sortir un poisson hors de l’eau, épuisette ou Fish Grip, qu’on le manipule avec les mains ou un torchon humide, vous pouvez prendre une photo, l’idéal étant celle-ci :



J’ai l’impression que je le reconnais sur la photo… Pas le pêcheur, le brochet, bien sur.

Et enfin vous pouvez remettre votre poisson à l’eau.

Sauf que la remise à l’eau est aussi un moment délicat, car si votre poisson est resté longtemps hors de l’eau ou si il s’est fatigué lors du combat, ou si il a stressé, tout simplement, il a besoin de s’oxygéner et de retrouver son calme un petit moment dans l’eau.

Privilégiez toujours un accès au bord de l’eau pour le relâcher car c’est beaucoup plus simple pour faire des petits mouvements d’avant en arrière en tenant le poisson par la queue et en le maintenant sous le ventre afin que l’eau vienne dans ses ouies et qu’il se réhabitue à la température plus fraîche de l’eau par rapport à l’air.



Dés que celui-ci commence à se remettre on soulage gentiment sa prise en reculant un peu sa main sous le ventre, et vous inquiétez pas le poisson vous fera comprendre que là il est temps de le lâcher car il a autre chose à faire que remplir votre book personnel de vos plus belles prises.



Si vous n’avez pas d’accès, il devra retourner à l’eau à l’aide de votre épuisette, en le maintenant dans l’eau un petit moment. Il ne faut jamais jeter un poisson car vous risquez de l’assommer lors de l’entrée dans l’eau.

Un grand merci à RCA pour son support aussi bien technique, que photographique.
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Le pêcheur qui, à coups de rames, fait avancer sa barque, a son passé devant lui et son avenir dans le dos.
Sophocle

http://pecherenseineetmarne.e-monsite.com

[mismette]

excellent!
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Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!!

[gaillo57]

[caracal78]

Bravo à Benmatt77, pour cette piqure de rappel.
Moi aussi je serais interessé par le retour de Renaud sur son espèce de gouttière en filet (dont je ne connais même pas le nom en français !... à se demander si ça existe en France). Je serais assez curieux d'en connaitre le mode d'emploi (à la main, en bateau, en float... ??).

[jeremy]

Pour compléter un peu l'article ci-dessus, je pense qu'un petit poisson peut parfaitement être soulevé en tirant sur le bas de ligne s'il n'est pas possible de le décrocher dans l'eau directement.

Je crois également qu'il faut éviter au maximum les manipulations avec les mains. Il vaut mieux poser le poisson par terre et le décrocher proprement que le tenir serré car il se débat ou que l'hameçon ne vient pas facilement.

Pour ceux qui pêchent en wading ou du bord, un brochet normal se décroche très bien dans l'eau quitte à le soutenir d'une main en le laissant dans l'eau, ou en tenant fermement le bdl.

Enfin, pour, finir avec les photos, sachant que les photos prises seul sont souvent moyennes voire franchement mauvaises, je crois qu'il faut les éviter au maximum car elles engendrent des manipulations en plus qui sont préjudiciables pour le poisson.

Quand je vois sur les blogs ou les forums que certains prennent en photos systématiquement leurs prises, y compris lorsqu'elles sont petites et lorsqu'il fait chaud, ça me fait mal au coeur !

Et paradoxalement se sont les plus gros poissons qui supportent le moins les manipulations.

Pour avoir laissé quelques poissons sur le carreau pour les avoir pris en photo (même en allant très vite), désormais je ne fais des photos que:
- lorsque le poisson est vraiment joli, lorsque les conditions météos sont bonnes (pas de chaleur, pluie, plutôt froid, pas de vent qui désèche le mucus,...),
- lorsque l'hameçon est enlevé facilement,
lorsque l'on pêche à plusieurs !

ça peut faire donneur de leçon mais sur le net il y a de l'abus dans les manipulation et les photos !


A +

[jeremy]

[Didier]

Pour info.

http://www.ireland-forever.com/decrochage_brochet.htm
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Prélevons avec modération pour préserver nos pêches de demain.

[Corbicule.]

[Nico 49]

Je rejoins totalement Corbicule pour ce qui concerne l'écrasement des ardillons.... Celà fait un petit moment que je les écrase, et, il est vrai que c'est beaucoup plus simple et surtout moins meurtrier ! On ne perd pas forcément plus de poissons.....
A titre d'anecdote, cet été, j'ai pu vérifier ce propos.... En effet, prenant un chevesne, je me suis aperçu, en le décrochant, que j'avais oublié d'écraser ces fameux ardillons .....ben j'ai vu la différence
Sur certains leurres, principalement type cuiller, il m'arrive d'ôter une, voire deux branches au triple, surtout si je risque de faire du petit poisson, et en plus, j'en perd moins (de leurres) !
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La France, haut lieu de la pêche ?
Réalisable !

[jeremy]

Salut,

les ardillons écrasés, c'est tellement évident et pratique, en particulier sur les P.N. que je ne comprends pas que si peu de pêcheurs le fassent !

Pour ceux qui pêchent surtout le brochet dans des eaux où les poissons moyens à petits sont abondants et s'il n'y a pas trop d'accroches (risque de se faire "tanquer" dans une merde et décrochage du poisson comme me l'expliquait un copain) il y a tout intérêt à généraliser cette pratique.

Depuis que je le fais, sur quasi tous les P.N., c'est à dire depuis 2-3 ans, avec une moyenne de 20-30 poissons par an je n'ai pas eu à déplorer un seul décrochage.

Et pourtant, j'ai pris des brocs qui étaient piqués très finement au bout du bec ou la prise est pourtant mauvaise.

Le décrochage du poisson est tellement simple, enfantin même, on n'a plus cette désagrable sensation du bout de chair qui vient avec l'ardillon, que l'on se demande pourquoi on n'a pas écrasé les ardillons plus tôt !

J'ai notamment en souvenir de brocs de 40-55 cm avec le second triple piqué au niveau de l'oeil ou dans les branchies au niveau du V sous la gueule et le décrochage des hameçons est d'une facilité déconcertante et sans dégât.

Avec des ardillons ces poissons auraient été salement estropiés.

Donc je crois qu'avant d'évoquer les difficultés à manipuler un brochet, écrasons les ardillons et évitons les photos. Les poissons nous remercieront de limiter les dégâts !

A +

[Nico 49]

[Corbicule.]

[mismette]

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Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!!

[Romain_07]

Pour les photos, suite à mes formations scientifiques j'ai tendance à prendre la plupart des poissons que je prend en photo, même si j'ai ralentit sur les petits qui bougent trop...
L'appareil photo est sous la main, mousqueton acroché à la ceinture, démarrage rapide, étanche, du coup je le pose n'importe où une fois la photo faite pour décrocher le poisson.
Le vivier sur le bateau, permet également de faire "patienter" le poisson, si l'apn n'est pas sortit ou s'il y a besoin d'une pince pour accéder au leurre.
Sinon la méthode classique quand il n'y a pas trop de vagues c'est le poisson qui reste dans l'épuisette mailles soudées qui trempe dans l'eau pendant qu'on le décroche.
Pour la mesure de taille c'est une goutière mouilée, qui sert de rampe pour la remise à l'eau.
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Romain
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Alias Chevesneman